Ce qu’il y a à savoir sur les cycles du sommeil

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Le sommeil occupe environ un tiers de notre existence (si si j’vous assure). Il est constitué d’une succession de cycles, qui s’enchaînent tout au long de la nuit. Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Chaque cycle comporte 3 principales phases : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Et c’est justement ce que nous allons voir dans cet article.

Le sommeil lent léger

Le sommeil lent léger, comme son nom l’indique, n’est pas très profond et il représente en principe 50% du temps de sommeil total. Il est encore facile de vous réveiller à ce moment, un bruit ou une lumière suffisent, mais vous vous souviendrez avoir dormi. Durant cette phase, les activités oculaires et musculaires se réduisent.

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Le sommeil lent léger étant la porte d’entrée du sommeil, il est donc important que cette phase se passe dans les meilleures conditions possibles. Après quelques minutes, on passe au stade 2 du sommeil lent. Réveillés durant cette phase, 50% des bons dormeurs et 80% des mauvais dormeurs affirment n’avoir pas dormi. Ça vous rappelle quelque chose ? Pour en savoir plus sur le cycle du sommeil, n’hésitez pas à cliquer sur le lien.

Le sommeil lent profond

Le dormeur est isolé du monde extérieur par le sommeil, son activité cérébrale se réduit au minimum. Il est difficile de le réveiller durant cette phase. C’est le moment du cycle où l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée. Tout l’organisme est au repos et récupère. Le cerveau émet des ondes lentes et amples.

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Il représente environ 20-25% du temps de sommeil total et intervient avec le plus d’amplitude horaire en début de période de sommeil. Tout au long de cette plongée dans le sommeil, votre activité cérébrale se fait de plus en plus lente et la difficulté à se réveiller augmente. D’ailleurs, réveillés en sommeil profond, vous vous sentirez désorientés quelques minutes, un peu pâteux. C’est ce que les spécialistes nomment l’inertie de sommeil. Pour réussir l’endormissement, cliquez ici.

Le sommeil paradoxal

Il s’agit du moment où nous rêvons le plus. Son nom vient du paradoxe entre les signes d’un sommeil profond (corps totalement relâché, immobile) et les signes d’éveil (activité cérébrale intense et mouvements oculaires rapides). Le rythme cardiaque et la respiration peuvent aussi s’accélérer (en fonction de ce dont nous rêvons). La durée du sommeil paradoxal augmente progressivement au cours de la nuit et représente environ 20 % du sommeil global.

C’est sans doute d’ailleurs pour cela que parfois on se réveille en disant « Ah j’étais en train de rêver ». C’est durant cette partie de la nuit que les apprentissages moteurs de la journée se consolident. C’est aussi à ce moment qu’apparaissent des rêves organisés en histoire cohérente. Même si nos yeux bougent rapidement, les autres muscles sont comme paralysés (mais les muscles vitaux, tels que le cœur, les poumons et le diaphragme, continuent de fonctionner normalement).

Vous voilà muni d’une bonne vue d’ensemble de ce que sont les différentes phases de votre nuit et de quelques-uns de leurs bénéfices sur votre performance et votre santé. A vous de bien dormir maintenant.

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