Pourquoi choisir les médecines douces ?

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Depuis quelques années, le retour à la nature a le vent en poupe. En effet, les citoyens prennent conscience des dangers de certaines formes de modernité. La médecine n’échappe pas à cette tendance. De plus en plus de personnes se tournent dès lors vers les médecines douces. Mais, qu’ont-elles de vraiment différent avec les médecines allopathiques ?

La médecine douce, un traitement complet

La médecine classique, dite médecine allopathique, traite les symptômes. A contrario, les médecines douces cherchent et traitent les causes. Il s’agit donc d’approches différentes, mais complémentaires.

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En médecine classique, le but est d’éliminer le symptôme. Pour se faire, certains médicaments les masquent, le temps que le corps puisse réagir à l’agent pathogène. La médecine classique guérit donc un symptôme sur le moment, mais ne se préoccupe ni de sa cause ni de ses conséquences à long terme.

À l’opposé, les médecines douces, ou alternatives étudient le corps en entier. Cela signifie qu’elles recherchent avant tout la cause du malaise pour prévenir son retour. Le soin englobe donc l’intégralité de l’organisme afin de procurer le soulagement, mais aussi la prévention.

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La médecine douce, une approche naturelle

La médecine allopathique traite les maladies à grands coups de médicaments. Ceux-ci sont souvent avec des molécules chimiques non exemptes d’effets secondaires et de contre-indications. À l’inverse, les médecines douces ont recours à des substances naturelles, souvent sans danger.

Parmi les médecines douces, on trouve la phytothérapie, l’aromathérapie et la gemmothérapie. Elles utilisent toutes les trois les plantes, à des stades de croissance différents. Cette approche permet d’offrir à l’organisme une multitude de molécules complémentaires.

Saviez-vous que la majorité des médicaments allopathiques sont tirés des plantes ? Malheureusement, les entreprises pharmaceutiques isolent une seule molécule sans tenir compte de celles qui lui sont adjacentes et en synergie. Cela réduit la sphère d’activité du composé chimique.

La médecine douce, des preuves empiriques

La médecine allopathique se base uniquement sur des preuves scientifiques. Les différentes molécules sont donc testées et puis validées. Il s’agit donc davantage d’un schéma théorique que d’une connaissance pratique.

Les médecines douces se basent avant tout sur des connaissances empiriques. Les plantes sont en effet utilisées depuis la nuit des temps et bénéficient donc d’un recul exemplaire sur leurs effets. Certaines plantes actuellement utilisées dans la médecine douce existaient déjà dans les pharmacopées de l’Antiquité. Cependant, les médecines alternatives ne rejettent absolument pas les sciences modernes, et un grand nombre de plantes apportent des bénéfices qui ont été démontrés scientifiquement.

Les médecines douces et la médecine allopathique ne sont pas en compétition. Il s’agit de deux aspects complémentaires de la santé qui offrent une prise en charge différente. La médecine allopathique traite des maladies tandis que les médecines douces les préviennent. Elles sont également adaptées pour traiter des troubles mineurs liés avant tout à l’hygiène de vie et à l’équilibre de la nutrition.

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