Comment faire pour ne plus aller chez son père ?

Ah cette phrase horrible qui clive nos cœurs : « Je veux vivre avec papa. » Menace simple ou besoin réel ? Et surtout, comment réagissez-vous ? Le point avec nos experts.
Quand elle découvre que sa mère lisait son journal dans la clandestinité, Lola tombe dans une rage sombre et fait ses bagages pour se réfugier chez son père… Cette scène de LOL (film de Lisa Azuelos) vous rappelle quelque chose ? Assez certainement. Contrairement à tous les adolescents qui expriment ce désir, ils ne vont pas agir comme ceci (ou non). Seulement 8% * des mineurs vivent avec leur père. Une moyenne, bien sûr, augmente avec l’âge : si les bébés de moins de 1 an sont moins de 1%, les jeunes de 17 ans sont 16% ! Le moment crucial ? Tous les spécialistes acceptent de le localiser au moment de l’université. Et si cette demande concerne à la fois les garçons et les filles, il peut s’agir d’un nécessitent une coloration spéciale dans ce dernier. Le problème avec deux experts, le Dr Patrice Hürre, psychiatre, et Jocelyne Dahan, médiateurs familiaux**. Les jeunes ne connaissent pas l’ombre. Avec eux, c’est souvent tout blanc… ou tout noir. Si quelque chose ne va pas, par exemple, en cas de conflit avec leur mère, ils réagissent de tac à tac, impulsif, souvent violent, dans leurs actions et dans leurs mots : « Quoi qu’il en soit, je te déteste. Si tu me prends la tête, je vivrai avec papa, au moins il est cool. « Cette menace est l’attaque préférée des enfants de parents séparés ou divorcés », explique Jocelyne Dahan. Surtout quand les parents sont encore en guerre. Plutôt que d’exprimer pacifiquement leur désir, ils soutiennent là où cela fait mal. « Quand vous êtes en conflit avec votre mère, tous les arguments bons pour atteindre ses objectifs ne sont pas toujours justifiés : « Lui, lui, comprend, et il n’est pas sur mon dos tout le temps. » aidez-moi en mathématiques, « Nous partageons de bons moments avec lui, nous n’arrêtons pas de discuter avec vous !
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« C’est mieux avec papa ! »
» C’ est avec Louise, 14 ans, qui ne pense pas que « c’est plus facile avec papa ». Mais si la fille veut toujours vivre à la maison, alors il y a une autre raison : elle ne peut pas supporter son nouveau beau-père. « Il pense que je suis mal éduqué, que je suis mauvais à table, que je n’aide pas assez. L’humeur est devenue paresseuse à la maison. En conséquence, je passe mon temps dans ma chambre. « Encore une fois, ne pas prendre le discours de l’adolescent au premier degré, conseille le Dr Patrice Hürre. « Il y a, bien sûr, beaucoup d’adolescentes qui ne s’entendent pas avec leur beau-père. Soit ils ne pensent pas que c’est gentil ou intrusif (faux ou à juste titre) qu’ils n’aient jamais accepté sa présence. En réponse sur elle, ils n’hésitent pas à être insupportable, le forçant à marcher. Dans tous les cas, la mère ne devrait pas céder. Ce n’est pas à l’enfant de gouverner sa vie amoureuse. Cela le placerait dans un sens dangereux de la toute-puissance. »
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Un besoin plus qu’un désir
Il arrive que l’exigence de l’adolescent n’est pas « reaktional » et signifie un homme plus profond. Anne, mère de deux filles âgées de 15 et 11 ans, l’a fait douloureusement. Un jour, elle reçoit une lettre de l’avocat de l’enfant qui a été confisquée par son aîné. Les deux parents étaient incapables de communiquer calmement dans un conflit ouvert. Et la seule façon dont sa fille a été entendue, c’était… la cour. « Elle se sentait plus proche d’elle, dit Jocelyne Dahan, qui a reçu tous les membres de la famille après le les juges de la famille leur ont offert la médiation. Quand elle est rentrée à la maison un des deux week-ends, elle est revenue calme. Avec sa mère, c’était un conflit sur les conflits, sur tout et rien. Son père a réussi à obtenir ce qu’il voulait par négociation (par exemple, que sa fille a installé sa chambre). L’adolescente se sentait respectée à la maison, en osmose avec ses valeurs pédagogiques. La médiation a permis de mettre à jour les véritables motivations de la jeune fille grandissante. Les parents ont décidé ensemble de permettre à leur fille de vivre plus avec leur père. Cela fait 5 ans que la fille vivait à la maison, et ça va parfaitement avec les deux parents, les relations sont calmées, les parents ne rivalisent plus. « L’enfant peut aussi demander à vivre avec son père, si la séparation, contradictoire et « Quand la mère se laisse submerger par sa tristesse, elle se retire jusqu’à ce qu’elle se coupe de toute la vie sociale ou, au contraire, devienne trop agressive, le Dr Patrice Hürre note que l’enfant se tourne spontanément vers les parents qui lui offrent un environnement de vie plus calme. Il se protège d’une relation excessivement pathogène, ce qui l’empêche de fleurir et de croître bien. Si le père se trompe parce qu’il a été abandonné, la fille peut être tentée de prendre soin de lui et d’occuper l’espace libre de la mère. Elle aime donc prolonger son temps oedipien. « Et si les parents vont plutôt bien et essaient de reconstruire leur vie ? C’est le cas de Nathalie, 41 ans, qui s’est inscrite à Meetic après avoir quitté le père de sa fille il y a trois ans. Au-delà de ses frustrations Le désir de se sentir vivant, jeune, désirable. « Ma fille de 15 ans a très mal vécu cette fois. Elle pensait qu’elle n’était plus ma priorité. Elle m’a fait payer en me disant qu’elle n’aimait plus être à la maison et se sentir mieux avec son père. « Un modèle classique, dit le Dr Patrice Hürre. « Les proches temporaires de la mère ont quelque chose d’inacceptable pour sa fille adolescente. C’est comme si elle avait volé ses privilèges. « C’est à mon tour de tomber amoureux, et tu agis comme moi. Alors je t’ai sorti de ma vie et je préfère vivre avec mon père. « Si le père ouvre un autre foyer, la jeune fille peut se sentir laissée de côté et abandonnée à nouveau. « Alors l’adolescent a peur de compter moins pour lui », dit le psychiatre. Pour se calmer, elle préfère aller sur place et se souvient de sa bonne mémoire tous les jours !
Le syndrome de l’enfant héron »
C’ est exactement l’expression que Jocelyne Dahan utilise pour se référer à cette Se référer aux enfants « debout sur un pied » qui sont privés de la moitié de leur filiation. Après séparation ou divorce, 40 % des enfants ne voient jamais ou très rarement leur père (Première Insee, juin 2008). Si certains hommes (en raison de difficultés matérielles) ne veulent pas ou ne peuvent plus maintenir un lien avec leur enfant, d’autres sont empêchés par leur ex-conjoint. Traumatisée par la séparation, elle décide de nier la présence du père et d’être son seul orateur pour son enfant. « Beaucoup de femmes pensent : « Puisque cet homme était mauvais pour moi, il est mauvais pour toi aussi, et tu ne le verras plus », résume le courtier familial. Mais voici : à l’adolescence, l’enfant essaie de renouer avec ses racines afin de s’accumuler en tant qu’adulte. Sa quête d’identité ressemble à l’enfant adopté qui cherche ses parents biologiques. « Les « enfants héron » que j’ai dans le opérateur, ils me donnent tous à peu près le même discours : « Je ne connais pas mon père, tu l’as toujours traité de monstre. Aujourd’hui, je dois vivre avec lui pour voir qui il est vraiment », note Jocelyne Dahan. Il est entendu si un caprice ou un être masculin, la demande de l’adolescent ne doit jamais être prise à la légère. Nous devons savoir comment enquêter objectivement, sans aucun problème ni ressentiment. C’est-à-dire en tant que parent adulte et responsable. Juste un critère ? L’intérêt de l’enfant à long terme.
* Auteur avec Laurence Delpierre de « Stop Talking to Me about this Sound » (Albin Michel) et « Solo Pères, Singular Pères » (Albin Michel, janvier 2010) ** Auteur de « A Single Parent at Home » (Albin Michel) et « Separating without Ripping » (Robert Laffont)
Article réalisé par Valerijosselin
opérateur, ils me donnent tous à peu près le même discours : « Je ne connais pas mon père, tu l’as toujours traité de monstre. Aujourd’hui, je dois vivre avec lui pour voir qui il est vraiment », note Jocelyne Dahan. Il est entendu si un caprice ou un être masculin, la demande de l’adolescent ne doit jamais être prise à la légère. Nous devons savoir comment enquêter objectivement, sans aucun problème ni ressentiment. C’est-à-dire en tant que parent adulte et responsable. Juste un critère ? L’intérêt de l’enfant à long terme.
* Auteur avec Laurence Delpierre de « Stop Talking to Me about this Sound » (Albin Michel) et « Solo Pères, Singular Pères » (Albin Michel, janvier 2010) ** Auteur de « A Single Parent at Home » (Albin Michel) et « Separating without Ripping » (Robert Laffont)
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